Qu'est-ce que l'épreuve facultative d'Histoire des Arts au Baccalauréat ?
Cette année, les élèves de Terminale L sont invités à se préparer à l'épreuve facultative d'Histoire des Arts. Trois heures hebdomadaires sont consacrées à cet enseignement.
Qu’est-ce que l’épreuve facultative d’Histoire des Arts au Baccalauréat ?
Modalités d'enseignement
L'enseignement de l'Histoire des Art se fait en co-animation par deux professeurs. Il s'agit pour les élèves de travailler sur les thématiques proposées par les programmes tout en découvrant le patrimoine local.
Plusieurs visites et interventions sont d'ores et déjà prévues (MAC, Musée de l'Imprimerie, Musée des Canuts, Visite de l'Opéra...).
Préparation de l’épreuve
Le journal de bord
L’année scolaire doit permettre aux élèves de Terminale d’acquérir les compétences indispensables au passage de l’épreuve orale. Au travers de cours magistraux, de visites, conférences et mises en activités, les élèves appréhendent les enjeux du programme imposé par le BO. Les apprentissages annuels sont contenus dans un journal de bord. Ce journal ne s'assimile pas à un simple cahier de cours ; il permet d'entraîner les élèves à réunir, avec un souci de synthèse et de rigueur historique, des notes de cours, des recherches ou comptes rendus d'expériences personnelles sous des formes diverses, et une sélection de documents pertinents sur les questions traitées en classe. L'élève est invité à construire une documentation personnelle, photographique, filmée ou sonore, qu'il mettra en regard de documents, sources et œuvres de diverses natures, sans négliger les éventuelles implications artistiques de cette forme de pratique de l'histoire des arts."
Le dossier
L'épreuve prend appui sur un dossier préparé par le candidat à partir de son journal de bord et visant à refléter son appropriation personnelle du programme. Il comprend :
- la présentation et l'analyse de trois ou quatre œuvres, monuments, édifices ou sites patrimoniaux, au choix du candidat et de préférence tirés de son patrimoine de proximité, chaque œuvre, monument, édifice ou site présent dans le dossier étant relié à une des questions du programme limitatif publié au Bulletin officiel du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative ; les deux questions du programme doivent être présentes dans le dossier, sans qu'il soit obligatoire que ce soit à parts égales ;
- un commentaire du candidat sur le bénéfice tiré de sa participation aux enquêtes, rencontres ou visites faites en terminale.
Objets d’étude pour l'année 2016-217
Agricole ou maritime, artisanal ou industriel, scientifique ou scolaire, le travail humain a suscité nombre de représentations artistiques de toutes époques, mais aussi de sites, bâtiments, dispositifs et objets fonctionnels aujourd’hui conservés, protégés et valorisés en tant que patrimoine – voire, pour certains, au titre du patrimoine de l’humanité.
Au plus près possible de l’établissement – et jusque dans l’établissement – l’observation de tels sites, bâtiments et outils, ainsi que des modalités de leur conservation et de leur valorisation, doit amener l’élève à prendre conscience de la valeur patrimoniale que recouvre un environnement quotidien, à réfléchir sur le statut d’un tel patrimoine par rapport à celui plus communément identifié comme artistique, mais aussi à comprendre le poids de mémoire que ce patrimoine véhicule : mémoire d’une activité humaine et d’une condition sociale, mais aussi de gestes dont certains se transmettent aujourd’hui encore depuis un passé lointain.
L’élève s’interrogera sur le rapport à l’art qu’entretiennent le patrimoine et la mémoire du travail : que ce soit dans le vocabulaire formel ou ornemental – qui ne cesse de chercher une réponse à l’antique question du lien entre beau et utile – ou comme source d’inspiration pour les artistes.
La scénographie apparaît aujourd’hui comme un concept incontournable, et qui ne se circonscrit plus à l’espace scénique proprement dit : bien au contraire, l’art, quel qu’il soit et dans ses plus diverses manifestations, ne se présente guère à son public, désormais, que « scénographié ».
L’étude de ce concept passera donc par des rencontres, entre autres, de professionnels de la scène, des musées, de l’urbanisme, de l’événementiel et du marché de l’art. Elle s’articulera autour de trois problématiques :
- la scénographie, un art de l’interprétation ?
- muséographie et scénographie ;
- la scénographie de l’œuvre d’art dans l’espace public.
L'histoire des Art est une option facultative au bac, seuls les points au dessus de la moyenne sont comptabilisés et le coefficient est 2. Si la note est égale ou inférieure à 10 elle n’est pas prise en compte.